Étude ECHO-307 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients ayan...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3224

Étude ECHO-307 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial ne remplissant pas les conditions pour une chimiothérapie à base de cisplatine. [essai clos aux inclusions] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome urothélial peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). L’urothélium, aussi appelé épithélium transitionnel, est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. L’urothélium est fait de cellules urothéliales, ou transitionnelles. Ces cellules peuvent devenir cancéreuses et former ce qu’on appelle un carcinome urothélial, ou carcinome transitionnel. Le carcinome urothélial est le type le plus courant de cancer de la vessie. Il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie ayant eu des résultats prometteurs dans les études précédentes chez des patients ayant cette pathologie. L’association de ce médicament avec l’épacadostat induit le déclenchement d’une réponse immunitaire antitumorale comme cela a été démontré dans des études antérieures. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle du pembrolizumab associé à un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial ne remplissant pas les conditions pour une chimiothérapie à base de cisplatine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines en association avec de l’épacadostat 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines en association avec un placebo 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 39 mois maximum.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines en association avec de l’épacadostat PO 2 fois par jour en continu. Le traitement est répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. - Bras B : les patients reçoivent du pembrolizumab en IV toutes les 3 semaines en association avec un placebo PO 2 fois par jour en continu. Le traitement est répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont suivis pendant 39 mois maximum.;


Objectif principal

Comparer la survie sans progression des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo selon les critères RECIST v1.1. Comparer la survie globale des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo.;


Objectif secondaire

Comparer le nombre de patients ayant des événements indésirables chez les patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celui chez les patients traités par pembrolizumab associé à un placebo. Comparer le nombre de patients interrompant le traitement à l’étude chez les patients traités par pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celui chez les patients traités par pembrolizumab associé à un placebo. Comparer le taux de réponse objective des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celui des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo. Évaluer la moyenne des changements par rapport à la référence du statut global de santé ou de la qualité de vie à l’aide du questionnaire EORTC-QLQ-C30. Évaluer le délai de détérioration rapporté par le patient.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer urothélial du bassinet du rein, de l’uretère, de la vessie ou de l’urètre à un stade avancé, non résécable ou métastatique confirmé histologiquement ou cytologiquement.
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1.
  • Echantillon de tissu tumoral archivé fourni ou échantillon de biopsie au trocart ou d’excision d’une lésion tumorale non précédemment irradiée, pour une analyse de PD-L1.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS) dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Fonction organique adéquate.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • critère_exclusion
  • Carcinome urothélial remplissant les conditions pour un traitement combiné à base de cisplatine.
  • critère_exclusion
  • Carcinome urothélial remplissant les conditions pour un traitement local à visée curative.
  • Métastases actives du système nerveux central et/ou méningite carcinomateuse (les patients ayant des métastases cérébrales préalablement traitées sont autorisés à condition qu'ils soient radiologiquement stables, sans signe de progression pendant au moins 4 semaines sur des imageries répétées, cliniquement stables et sans traitement stéroïdien dans les 14 jours précédant le début du traitement à l’étude).
  • Maladie auto-immune active nécessitant un traitement systémique au cours des 2 dernières années.
  • Maladie gastrointestinale pouvant modifier l’absorption du médicament à l’étude.
  • Autre tumeur maligne connue qui a progressé ou qui a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années.
  • Antécédent ou présence d’anomalies cliniquement significatives à l’électrocardiogramme.
  • Traitement antérieur par chimiothérapie systémique pour un cancer urothélial de stade avancé, non résécable ou métastatique.
  • Prise antérieure ou actuelle de traitement non autorisé à l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.