Étude STEM : étude de phase 2 évaluant la sécurité et la tolérance du SFX-01 chez des patients ayant un cancer du sein métastatique, positif aux récepteurs d’oestrogènes (ER+), négatif aux récepteurs ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3703

Étude STEM : étude de phase 2 évaluant la sécurité et la tolérance du SFX-01 chez des patients ayant un cancer du sein métastatique, positif aux récepteurs d’oestrogènes (ER+), négatif aux récepteurs du facteur de croissance épidermique humain de type 2 (HER2-), et en progression après un traitement par inhibiteur de l’aromatase, tamoxifène ou fulvestrant. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante : on parle alors de métastases. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’hormones, oestrogènes ou progestérone, on utilise alors des traitements qui ciblent ces récepteurs. Les inhibiteurs de l'aromatase sont des médicaments qui entrent en compétition avec l'aromatase, une enzyme qui permet à l'organisme de continuer à produire des oestrogènes chez la femme ménopausée, ils sont utilisés en traitement adjuvant dans le traitement du cancer du sein uniquement chez la femme ménopausée. Le fulvestrant et le tamoxifène empêchent la liaison de l’oestrogène en se fixant à son récepteur, ce sont des anti-estrogènes. Les cellules cancéreuses peuvent aussi avoir des récepteurs HER2, récepteurs de type 2 du facteur de croissance épidermique humain. Leur rôle est de contrôler une protéine située à la surface des cellules qui les aide à croître. Si la tumeur n’exprime pas ce récepteur on dit qu’elle est HER2 négative. STAT3 est une protéine qui régule plusieurs fonctions dans le corps parmi lesquels la fabrication des vaisseaux sanguin et leur croissance. SFX-01 est un inhibiteur sélectif de STA3, il permet de limiter la vascularisation des tissus cancéreux et donc la prolifération et la multiplication des cellules cancéreuses en les privant de l’apport nutritif et d’oxygène. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du SFX-01 chez des patients ayant cancer du sein métastatique, positif aux récepteurs aux oestrogène et négatif aux récepteurs du facteur de croissance épidermique humain de type 2, et en progression après un traitement par inhibiteur de l’aromatase, tamoxifène ou fulvestrant. Les patients seront répartis en 3 groupes en fonction du traitement qui leur a été prescrit précédemment. Les patients du 1er groupe, traités par inhibiteur de l’aromatase de troisième génération, continueront leur traitement et recevront également du SFX-01, 2 fois par jour. Les patients du 2ème groupe, traités par fulvestrant, continueront leur traitement et recevront du SFX-01, deux fois par jour. Les patients du 3ème groupe, traités par tamoxifène, continueront leur traitement et recevront du SFX-01, deux fois par jour. Les patients seront suivis jusqu’à 28 semaines après la fin du traitement de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont répartis en 3 groupes en fonction de leur traitement initial : - Groupe 1 : les patients traités par inhibiteur de l’aromatase de 3ème génération, continuent leur traitement et reçoivent du SFX-01 PO, 2 fois par jour. - Groupe 2 : les patients traités par fulvestrant, continuent leur traitement et reçoivent du SFX-01 PO, 2 fois par jour. - Groupe 3 : les patients traités par tamoxifène, continuent leur traitement et reçoivent du SFX-01 PO, 2 fois par jour. Les patients sont suivis jusqu’à 28 semaines après la fin du traitement de l’étude.;


Objectif principal

Évaluer la sécurité et la tolérance du SFX-01 en association avec un inhibiteur des aromatases, du tamoxifène ou du fulvestrant.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de bénéfice clinique à 24 semaines à l'aide de RECIST v1.1. Évaluer le taux de réponse objective à 24 semaines à l'aide de RECIST v1.1. Évaluer le délai avant progression. Évaluer la survie sans progression à 24 semaines. Évaluer la survie globale à 24 semaines. Évaluer le bénéfice clinique en mesurant la durée de réponse par rapport à la durée de réponse avant l'ET. Évaluer le délai avant un nouveau traitement.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein positif aux récepteurs d’oestrogènes, confirmé par un examen histologique.
  • Confirmation histologique de cancer du sein négatif selon la ASCO/CAP aux récepteurs du facteur de croissance épidermique humain de type 2 sur la tumeur principale lors du diagnostic ou sur la biopsie d'une métastase.
  • Confirmation clinique ou histologique de maladie métastatique ou localement avancée, qui ne peut pas être traitée par résection chirurgicale. Une lésion osseuse lytique ou mixte (lytique et blastique) avec une composante de tissu mou évaluée par TDM/IRM peut être mesurable si les critères de taille minimale sont remplis. Les lésions osseuses blastiques et les lésions osseuses évaluées par scintigraphie osseuse, tomographie par émission de positons (PET) ou radiographie simple ne sont pas mesurables.
  • Les patients doivent avoir au moins 1 site de maladie mesurable dans au moins 1 dimension (plus long diamètre à consigner) ≥ 10 mm par tomodensitométrie spiralée ou imagerie par résonance magnétique (les tumeurs de ganglions lymphatiques doivent être de taille ≥ 15 mm pour être considérées comme mesurables). Tous les sites de la maladie doivent être consignés et suivis conformément à RECIST v1.1.
  • Les patients doivent être en cours de traitement par inhibiteur d’aromatase de troisième génération, tamoxifène ou fulvestrant, et présenter des preuves documentées de progression de la maladie dans l'une des situations suivantes : après avoir reçu une endocrinothérapie en tant que traitement adjuvant pendant plus de 2 ans ou après avoir obtenu une meilleure réponse de maladie stable (pendant au moins 6 mois) ou une réponse objective de réponse complète ou réponse partielle sous le traitement actuel, signes du développement d'une résistance secondaire à ce traitement.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L et hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique dans les limites normales supérieures (≤ 2,5 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert) et transaminases ≤ 2,5 x LNS.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude au moins pendant 6 mois après la fin de du traitement de l’étude.
  • Test de grossesse sérique négatif avant le début du traitement de l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Maladie viscérale à progression rapide incompatible avec la poursuite de l'endocrinothérapie.
  • Compression médullaire ou métastases cérébrales à moins qu'elles ne soient traitées et radiologiquement stables pendant plus de 6 semaines après le traitement, et qu'elles ne nécessitent pas de stéroïdes au moins dans les 4 semaines précédant le début du traitement de l'étude.
  • Tout signe de maladie systémique grave ou non contrôlée,
  • Cancer autre que le cancer du sein, ou ayant été traité contre celui-ci, il y a moins d'un an, ou patients ayant reçu un diagnostic de cancer autre que le cancer du sein et présentant un marqueur tumoral radiographique ou biochimique. Les patients présentant un carcinome basocellulaire complètement réséqué, un carcinome squameux de la peau ou un cancer in situ (autre que celui du sein) ne sont pas exclus.
  • Recevoir plus de 3 cures d'endocrinothérapie pour le cancer du sein métastatique/localement avancé, y compris le traitement que le patient reçoit au moment de son recrutement dans l’étude. Cela peut concerner les agents ciblés en concomitance avec l’endocrinothérapie tels que, entre autres, l’évérolimus et le palbociclib à l’exception du traitement par suppression de la fonction ovarienne pour les femmes pré-ménopausées et sous une ET qui peut être poursuivie tout au long de l’étude.
  • Recevoir plus d'un cycle préalable de chimiothérapie pour le cancer du sein métastatique/localement avancé.
  • Patients en cours de chimiothérapie pour leur cancer du sein métastatique (CSM), même s’il s’agit d’un traitement d'association avec un inhibiteur d’aromatase, le tamoxifène ou le fulvestrant.
  • Radiothérapie moins de 2 semaines avant l'inclusion dans l'étude.
  • Traitement concomitant par un autre agent expérimental ou participation à un autre essai sur un médicament expérimental, à moins qu'un sevrage thérapeutique adéquat selon la pharmacocinétique du médicament expérimental ne soit assuré (en général, 5 demi -vies du produit).
  • Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 1 (CTCAE) à l'exception de la neuropathie périphérique ou des douleurs neuropathiques qui doivent être stables.
  • Incapacité de continuer à recevoir l'endocrinothérapie selon le médecin traitant. La fenêtre d'interruption ne doit pas dépasser 4 semaines.
  • Nausées et vomissements réfractaires, patients présentant le syndrome de malabsorption, maladies affectant significativement la fonction gastro-intestinale, résection de l'estomac ou de l'intestin grêle, ou difficulté à avaler et à retenir les médicaments oraux.
  • Toute affection pouvant interférer avec l’évaluation des résultats de l’étude ou avec la participation du patient à l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.