MCL 2004-1 SA : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité d’un traitement par rituximab associé à 2 chimiothérapies d’induction (R-CHOP ou R-FC) chez des patients ayant un lymphome à cellules ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0209

MCL 2004-1 SA : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité d’un traitement par rituximab associé à 2 chimiothérapies d’induction (R-CHOP ou R-FC) chez des patients ayant un lymphome à cellules du manteau non éligibles à une greffe autologue de cellules souches. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 65 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer si un traitement par rituximab associé la fludarabine et au cyclophosphamide permet de mieux réduire la masse tumorale du lymphome qu’un traitement associant le rituximab à une chimiothérapie standard. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement. - Les patients du 1er groupe recevront du rituximab en association avec une chimiothérapie standard comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine et de la prednisone. - Les patients du 2ème groupe recevront également du rituximab mais associé à une chimiothérapie comprenant du cyclophosphamide et de la fludarabine. Les patients qui seront en rémission à la fin de la chimiothérapie seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir un traitement de maintien. - Les patients du 1er groupe recevront un traitement par interféron. - Les patients du 2ème groupe recevront un traitement par du rituximab. Les patients seront suivis pendant 15 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 3 randomisé et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitement : - Bras A : les patients reçoivent du rituximab associé à une chimiothérapie d’induction de type CHOP avec du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine et de la prednisone. - Bras B : les patients reçoivent du rituximab associé à une chimiothérapie d’induction de type FC avec du cyclophosphamide et de la fludarabine. Les patients ayant au moins une rémission partielle à la fin de la chimiothérapie d’induction sont randomisés pour recevoir un traitement de maintien : - Bras C : les patients reçoivent un traitement par interféron. - Bras D : les patients reçoivent un traitement par rituximab Les patients sont ensuite suivis pendant 15 ans pour l'évaluation de la survie globale.;


Objectif principal

Comparer l’efficacité de 2 chimiothérapies d'induction associées au rituximab.;


Objectif secondaire

Comparer l’efficacité un traitement de maintien par rituximab à un traitement de maintien par interféron alpha ou interféron pégylé sur la survie sans progression.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 65 ans ou âge ≤ 60 ans et ≤ 65 ans, si le patient n'est pas éligible à une chimiothérapie haute dose.
  • Lymphome à cellules du manteau histologiquement prouvé, de préférence confirmé par revue centralisée avant l'inclusion dans l'essai.
  • Maladie mesurable.
  • Stade clinique II, III ou IV.
  • Pas de traitement préalable.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Maladie de stade I.
  • Lésions non mesurables : par exemple, si uniquement infiltration de la moelle osseuse, le patient pourra être inclus mais ne pourra passer la seconde randomisation qu’en cas de réponse complète.
  • Traitement préalable pour un lymphome.
  • Réaction connue aux anticorps anti-murins ou hypersensibilité aux anticorps murins.
  • Leucocytes 9/L ou thrombocytes 9/L sauf si ces valeurs sont dues à une infiltration de la moelle osseuse.
  • Antécédent ou cancer concomitant excepté cancer cutané squameux ou basocellulaire, ou un cancer du col utérin ou un autre cancer traité depuis au moins 5 ans.
  • Atteinte du système nerveux central.
  • Antécédent d’anémie hémolytique auto-immune ou de thrombocytopénie auto-immune.
  • Maladie cardio-vasculaire grave (arythmie non contrôlée, angor instable, insuffisance cardiaque congestive grave).
  • Affection pulmonaire, neurologique, endocrinologique ou autre désordre pouvant interférer avec une chimiothérapie de type CHOP ou FC.
  • Hépatite B non résolue ou hépatite C ou VIH positif.
  • Infection non contrôlée.
  • Dépression sévère dans les 5 ans ayant nécessité un traitement.
  • Suivi clinique impossible pour des raisons psychologiques, familiales, sociales ou géographiques.